Pour réussir sa fusion-acquisition, il est indispensable de respecter quelques phases clés qui garantiront son succès.
Les conseils à retenir
Il convient de sélectionner au mieux la société cible en opérant une véritable réflexion stratégique afin de définir une image précise du développement de la compagnie. L’anticipation est un outil d’aide à la décision, essentiellement lors d’une opération à l’international. Une bonne préparation et un planning détaillé suivi d’une action de rachat rapide permettent d’intégrer la fusion-acquisition. Par ailleurs, la culture d’entreprise doit être établie sur le long terme. Pour ce faire, les départements concernés doivent être directement opérationnels pour une meilleure composition entre la fusion sur le papier et les réalités sur le terrain. Quant au carve-out, il autorise une indépendance des entités de l’ex-société rachetée et nécessite l’embauche de nouvelles ressources tout en motivant le personnel déjà présent. A l’international, la fusion-acquisition doit prendre en considération les spécificités culturelles.
Les phases importantes
Il convient de déterminer la stratégie de l’acquéreur et les processus d’acquisition en effectuant un tri des sociétés cibles en fonction des critères retenus par l’acquéreur. L’aspect analyse est axé sur la valorisation des sociétés avec l’analyse financière en la scindant en deux catégories, à savoir l’analyse du patrimoine et l’analyse de la rentabilité. La phase de négociation des prix d’achat est basée sur la valeur intrinsèque de la société cible. Quant à l’étape d’intégration de l’entreprise cible, il concerne la réorganisation pour adapter la structure fonctionnelle. Les licenciements sont souvent inclus dans cette étape avec son corollaire de rapports parfois difficiles avec les ex-salariés. Si cette phase se déroule dans les règles de l’art, notamment dans le cas d’une reprise en cas de faillite ou de motif économique, les désaccords ne sont pas présents. Si la fusion-acquisition est au centre d’un conflit entre les anciens décideurs et ses salariés, l’opération est beaucoup plus délicate.