Pour subventionner un achat d’entreprise dans le terme d’une installation LBO, les acteurs, le détenteur de projet et les promoteurs ont recours à deux sortes de dettes : la dette senior et la dette mezzanine.
Résumé de la dette senior
La dette senior concorde en principe à l’emprunt bancaire. Ce dernier se conclut avec une ou de multiples banques, en fonction de l’envergure du projet. Après l’expertise du risque par les établissements bancaires, ces derniers supportent les frais jusqu’à la limite de 3 à 5 fois le reliquat brut d’exploitation. L’échéance d’un tel emprunt n’excède pas les 5 ans. Parfois, il convient de contracter d’autres modèles d’engagement et ce, afin d’optimiser l’effet de levier.
Définition de la dette mezzanine
Quant à la dette mezzanine, elle représente un moyen de dette intermédiaire qui permet une subvention supplétive à l’endettement bancaire dans le terme de négociations de capital-investissement ,soit les prises de contrôle en LBO et les négociations de restructuration du capital. Dans un montage de rétrocession d’une société, la dette mezzanine prend souvent le mode d’obligations à bon de souscription d’actions ou OBSA et intervient entre la créance senior bancaire ainsi que les capitaux propres. Durant une période incluse entre 7 à 10 années, elle s’acquitte in fine et s’impose à la dette bancaire, mais est primordiale aux capitaux propres. Il s’avère crucial d’appuyer le fait que l’on parle d’une dette conditionnée à l’acquittement de la dette senior.
Dispositif flexible
Les banques restent prioritaires face aux mezzaneurs. La grande particularité de cette technique de financement résulte exclusivement sur l’aptitude dont le mezzaneur dispose pour recouvrer le capital de la cible, une fois les annuités réglées. Les investisseurs ont donc le droit de contrôler l’administration de la société et de siéger temporairement au conseil d’administration. En bref, la dette mezzanine représente un dispositif flexible pour un emprunteur, l’aidant à accéder à une source complémentaire de dette ayant une influence marginale sur les cash-flows de l’entreprise.