La rente d’un investissement locatif ne se réduit pas qu’au loyer. En effet, le propriétaire doit couvrir des frais de potentiels risques de vacance de l’immobilier. Autant de charges anticipées et fortuites viennent diminuer l’amortissement théorique originel.
Revenu brut qui ne touche que le loyer
Ce pourcentage facial se compte via une estimation simple qui consiste à partager le revenu locatif annuel par le coût du bien. De ce fait, une maison mise en location à 1 000 euros mensuellement alloue 12 000 euros de rendement locatif annuellement. Et pour un studio acheté à 200 000 euros, le taux d’intérêt brut annuel se fixe à 6 %. Mais dans le neuf, à Paris, ces amortissements se basent entre 2,5 et 3 % en circonscription et entre 3,2 et 4,5 % dans l’Ile-de-France. Toutefois, les profits bruts constatés les 12 premiers mois sont en général plus modiques que ceux qui suivent car ils englobent les frais relatifs à la transaction immobilière, pour ne citer que les frais de crédit, la rémunération du notaire et la commission d’agence.
Les dépenses relatives au tiers du loyer
A l’opposé d’un bien financier dématérialisé, le financement dans la pierre reste un fonds physique qui requiert de la vigilance. Il faut s’occuper de l’entretien ponctuel de la maison et s’acquitter des dépenses courantes. Ces dernières s’avèrent utiles pour maintenir la maison en excellent état et pour pouvoir continuer sa location au coût du marché. Le rendement net implique les bénéfices locatifs et les coûts d’exploitation. Quelques charges de l’immeuble se recouvrent au niveau du locataire, mais pas la majorité. Et il faut également penser aux tours de locataires tous les 3 ou 6 ans. Ce renouvellement d’occupant génère généralement une phase où le bien reste vacant quelque temps et n’alloue aucune ressource. En résumé, en additionnant les dépenses, 1/3 du loyer se volatilise en charges en tout genre.